En 2025, la cybersécurité des secteurs vitaux — énergie, santé, transport, industrie, numérique — est devenue un enjeu de souveraineté nationale et européenne.
📊 Selon le rapport ENISA Threat Landscape 2025, les attaques ciblant les infrastructures critiques ont augmenté de 38 % en un an, avec des conséquences directes sur la continuité d’activité, la confiance citoyenne et la sécurité économique.
💰 Une seule interruption de service critique peut coûter plus de 3 millions d’euros par heure (World Economic Forum – Cyber Outlook 2025).
C’est dans ce contexte que la directive NIS 2, entrée en vigueur en octobre 2024, redéfinit la gouvernance cyber en Europe.
Son objectif : renforcer la résilience opérationnelle et harmoniser les exigences de sécurité pour près de 15 000 entités en France — des hôpitaux aux opérateurs d’énergie, en passant par les prestataires IT.
La NIS 2 marque une rupture majeure.
Elle ne se limite plus à des obligations techniques, mais impose une approche fondée sur les risques, intégrée à la gouvernance.
Les entreprises doivent désormais être capables de :
📌 Selon l’ANSSI (2025), la directive “renforce la responsabilité des dirigeants” et impose des délais stricts de reporting :
⏱️ 24 h pour notifier un incident majeur.
🧩 72 h pour fournir une analyse détaillée.
🧾 1 mois pour un rapport complet et documenté.
Autrement dit : la conformité NIS 2 repose sur la traçabilité, la visibilité et la réactivité.
La directive encourage la mise en œuvre d’une architecture Zero Trust, centrée sur le principe du “ne jamais faire confiance, toujours vérifier”.
La segmentation des réseaux devient un levier clé pour limiter l’impact d’une compromission :
1️⃣ Identifier les actifs et vulnérabilités critiques (OT, serveurs, IoT).
2️⃣ Isoler les environnements sensibles (IT ≠ OT).
3️⃣ Mettre en place des barrières dynamiques pour contenir les attaques.
4️⃣ Surveiller en continu les connexions et comportements anormaux.
🎯 Selon Gartner (2025), les entreprises ayant adopté une stratégie Zero Trust réduisent de 67 % le risque de propagation latérale en cas d’attaque.
Si les grands groupes ont déjà entamé leur conformité NIS 1, les PME nouvellement concernées par NIS 2 sont souvent en retard :
📉 61 % déclarent manquer de ressources internes pour initier la mise en conformité (Cybermalveillance.gouv.fr, mai 2025).
🕐 Une période de tolérance est prévue jusqu’à fin 2027, mais les audits pilotes débuteront dès 2026.
Les obstacles principaux :
D’après les priorités stratégiques publiées par l’ENISA (2025), les actions prioritaires pour se conformer à NIS 2 sont :
✅ Analyse de risques : identifier les dépendances et vulnérabilités critiques.
✅ PCA/PRA : prévoir la reprise rapide après incident.
✅ Gestion des tiers : renforcer les clauses de sécurité fournisseurs.
✅ Surveillance et journalisation : détecter tôt, réagir vite.
Une approche fondée sur les risques, soutenue par un pilotage clair, permet de passer de la conformité subie à une résilience mesurable et démontrable.
Chez CompliKey, nous accompagnons les PME, ETI et consultants dans cette transformation réglementaire et organisationnelle.
Notre plateforme rend la gouvernance NIS 2 simple, structurée et pilotable :
📊 Tableaux de bord NIS 2 : vision claire du niveau de conformité et des écarts à combler.
📁 Gestion documentaire intégrée : politiques, plans PCA/PRA, audits centralisés.
🔔 Alertes intelligentes : rappels automatiques des actions critiques et échéances réglementaires.
🧾 Rapports “audit-ready” : exports conformes pour reporting ANSSI et direction.
📈 Suivi des risques résiduels : pilotage en temps réel de la maturité et de la conformité.
💬 Les entreprises utilisant CompliKey réduisent en moyenne de 40 % le temps de préparation à l’audit NIS 2 et améliorent leur score de conformité de 35 % en six mois.