En 2025, les PME et ETI restent la cible favorite des cybercriminels.
Selon Cybermalveillance.gouv.fr (rapport 2024), 46 % des attaques signalées concernent des PME, et l’ANSSI confirme une hausse continue des compromissions, notamment les rançongiciels.
La bonne nouvelle ?
80 % des attaques pourraient être évitées en appliquant des mesures d’hygiène informatique de base (ANSSI, Observatoire de la résilience, 2024).
Ce guide reprend les 10 actions essentielles inspirées du Guide d’Hygiène Informatique de l’ANSSI — un véritable kit de survie accessible, même sans DSI.
Le MFA réduit de 99 % les risques de compromission de compte (source : Microsoft Security Intelligence 2024).
C’est la mesure la moins coûteuse et la plus efficace pour protéger mails, accès cloud, VPN et outils métier.
Le schéma recommandé par l’ANSSI :
Les PME victimes de ransomware sans sauvegarde subissent un coût moyen de 59 000 € (Asterès, 2023).
Avec des sauvegardes isolées, l’activité peut reprendre en quelques heures.
ENISA (Threat Landscape 2025) rappelle que plus de 35 % des intrusions exploitent des vulnérabilités corrigées depuis plus de 18 mois.
Un patching mensuel et un correctif d’urgence sous 48h suffisent à bloquer la majorité des attaques opportunistes.
L’ANSSI préconise des mots de passe :
Les mots de passe réutilisés sont encore responsables de 52 % des compromissions de compte (Verizon DBIR 2024).
Télétravail, BYOD, smartphones professionnels… La surface d’attaque explose.
Un MDM permet :
Selon CheckPoint 2024 : la moitié des attaques PME commence par un mobile mal protégé.
Sans segmentation, un attaquant peut pivoter librement dans votre SI.
Avec une segmentation simple (bureautique / serveurs / invités), la propagation latérale chute de 67 % (Gartner Zero Trust 2025).
Les comptes inactifs ou à privilèges excessifs sont la porte d’entrée n°1 des rançongiciels (ANSSI, 2024).
Checklist mensuelle :
Une PME sans documentation met jusqu’à 3 fois plus de temps à réagir à un incident (ENISA 2024).
À documenter en priorité :
Le facteur humain reste la faiblesse n°1 : 74 % des intrusions commencent par un phishing (Microsoft Digital Defense Report 2025).
Formations utiles :
Alertes antivirus, tentatives de connexion suspectes, logs d’accès…
ENISA indique que 70 % des incidents sont détectés trop tard, faute de monitoring.
Un tableau de bord simple (SIEM léger ou outil de gouvernance) permet déjà :
Parce que les cyberattaques de 2024–2025 ne sont plus ciblées : elles sont industrielles.
Elles exploitent les erreurs simples : mots de passe faibles, mises à jour en retard, comptes non maîtrisés.
Les PME qui appliquent les 10 mesures ANSSI constatent :
La sécurité n’est plus un coût, mais un amortisseur de risques.
Le kit de survie ANSSI permet de réduire 4 attaques sur 5 et de bâtir une sécurité solide sans budget colossal.
Avec un outil comme CompliKey, les PME peuvent appliquer ces fondamentaux en quelques semaines et suivre leur progression en temps réel.