Pendant des années, la cybersécurité des PME s’est construite autour d’audits ponctuels, souvent réalisés une ou deux fois par an.
Mais en 2025, ce modèle ne suffit plus : les menaces évoluent plus vite que les plans d’action.
📊 Selon le rapport ENISA Threat Landscape 2025, les attaques de type ransomware et DDoS représentent à elles seules plus de 60 % des incidents majeurs.
Le World Economic Forum (2025) observe une hausse de 38 % des attaques visant les prestataires IT et chaînes logistiques, tandis que le temps moyen entre la découverte et l’exploitation d’une vulnérabilité est désormais inférieur à 15 jours.
Face à ce rythme, les entreprises doivent adopter une approche CTEM — Continuous Threat Exposure Management, c’est-à-dire une gestion continue de l’exposition aux menaces.
Le CTEM (Continuous Threat Exposure Management) ne se limite pas au “patch management”.
C’est une méthode dynamique qui combine visibilité, priorisation et action continue.
👉 L’objectif : réduire la surface d’attaque réelle, pas seulement détecter des failles.
Cette approche s’appuie sur quatre piliers fondamentaux :
1️⃣ Cartographier les actifs et surfaces d’exposition.
2️⃣ Prioriser les vulnérabilités selon leur exploitation active (CISA KEV, CVSS, contexte interne).
3️⃣ Corriger et mesurer en continu.
4️⃣ Réévaluer mensuellement les progrès et les nouvelles menaces.
💡 Selon Gartner (2025), les entreprises ayant adopté une approche CTEM ont réduit leur temps moyen de correction de 58 %, et leur taux d’exposition résiduelle de 42 %.
Impossible de protéger ce qu’on ne connaît pas.
La première étape du CTEM consiste à identifier l’ensemble des systèmes exposés, qu’ils soient internes, cloud ou tiers.
📋 Cela inclut :
🔎 Une cartographie claire permet de détecter les angles morts et de prioriser les efforts là où le risque est maximal.
L’ENISA souligne que 72 % des incidents réussis proviennent d’actifs non inventoriés ou mal suivis.
Toutes les vulnérabilités ne se valent pas.
Les organisations qui patchent “tout, tout le temps” perdent du temps et des ressources.
C’est pourquoi la CISA (Cybersecurity & Infrastructure Security Agency) publie la base KEV (Known Exploited Vulnerabilities) — la liste des failles activement exploitées par les cybercriminels.
💡 En croisant cette base avec votre contexte métier (sensibilité des données, exposition publique, criticité opérationnelle), vous pouvez concentrer vos efforts là où ils comptent vraiment.
➡️ Les entreprises qui appliquent cette priorisation réduisent de 70 % le volume de patchs urgents à déployer chaque mois (source : CISA / Gartner 2025).
Le cœur du CTEM repose sur la boucle corriger → mesurer → réévaluer.
Chaque cycle permet d’identifier les progrès réels et de maintenir la réduction d’exposition dans le temps.
📊 Indicateurs clés à suivre :
Selon le WEF 2025, les entreprises qui suivent ces KPI ont un taux d’incidents graves inférieur de 36 % à la moyenne du secteur.
Le CTEM n’est pas qu’un outil technique.
C’est un pilier de la gouvernance cyber, qui doit être intégré dans les comités de pilotage et la conformité.
Cela implique de relier le suivi technique (vulnérabilités, patchs) au plan de traitement des risques et aux indicateurs stratégiques.
Une approche CTEM réussie est transversale : elle implique la DSI, le RSSI, les métiers, et parfois les prestataires externes.
CompliKey permet aux PME, ETI et consultants de transformer le CTEM en processus mesurable et gouvernable, sans outils multiples ni tableurs.
Chaque vulnérabilité critique identifiée peut être reliée à une action corrective avec :
Le tableau de bord de conformité CompliKey affiche :
Les corrections techniques, rapports de scan ou inventaires CMDB peuvent être documentés et versionnés directement dans la plateforme, garantissant une traçabilité complète lors des audits.
💡 En moyenne, les organisations ayant intégré leur suivi CTEM dans CompliKey ont observé :